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Lyon - Kansas-City juin 2008
25 juin 2008

Judith et Holopherne

 La vie d’une artiste est très dure, mais la vie de son chien est plus dur. Je me souviens quand ma maîtresse peignait son grand tableau. Il a commencé quand ma maîtresse est rentrée chez nous. Elle était très triste. Elle pleurait beaucoup. J’étais un bon chien, alors j’essayais de la réconforter. Ensuite, elle m’a raconté la raison de sa tristesse. Elle m’a dit que quelqu’un l’avait violé quand elle marchait dans la rue. J’avais beaucoup de tristesse pour elle, aussi. C’était terrible.

 Ensuite, elle est devenue folle. Elle a couru vers ses peintures à l’huile et elle a commencé à peindre. Je la regardais, mais ce tableau était différent que des autres qu’elle avait peints. J’ai vu un homme ! « Oh là là, c’est interdit. » je pensais. Les femmes artistes pouvaient seulement peindre des portraits ou des fleurs. Quand une femme peindre le corps d’un homme c’est vulgaire. Elle est discipliné. Tout le monde pense qu’elle est « une femme de la rue. » J’avais beaucoup de peur dans mon cœur.

 Pendant dix jours elle a peint. Elle ne mangeait pas, elle ne dormait pas, elle ne me donnait pas de la nourriture. Elle était vraiment folle. Cependant, à la fin de la dixième journée, elle a fini. J’ai regardé le tableau. Oh, c’était magnifique ! Quel chef-d’œuvre ! il racontait l’histoire biblique de Judith et Haloferne. L’histoire était que Judith était une princesse, et pour aider son pays, elle a allé avec Haloferne. Judith est devenue l’esclave sexuel d’Haloferne. C’était terrible. Cependant, un soir, Haloferne est retourné dans l’ivresse. Judith a profité de son ivresse et elle a coupé le tête d’Haloferne. Elle était une héroïne.

 Maintenant, je comprends. On avait violé ma maîtresse, alors c’était une méthode de sublimation. Elle aurait voulu couper le tête de l’homme qui l’a violé. Je lui ai pardonné parce qu’elle m’ignorait. C’est son chef-d’œuvre. C’est vraiment beau. Les lignes qui forcent toute l’attention au tête d’Haloferne. Le couleur du sang. Les expressions du visage de Judith et sa servitrice. L’épée, le lit, les ombres, tout est magnifique.

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